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la graine de barreau

10 novembre 2006

Les enfants maudits

               La GRAINE DE

       BARREAU

                               

                                     Prologue

Pour qu’une graine pousse, deux conditions sont essentielles :

Que la graine soit bonne,et que  le terrain soit de bonne terre.

Si ce dernier est mauvais, si bonne soit la graine, le résultat ne sera pas bon !

Voici l’histoire d’enfants jumeaux non désirés  et conçus dans la tromperie.

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Peut on imaginer comportement plus vil que celui d’enfants qui dépouillent leur père ?..

Cela peut sembler à première vue contre nature, et pourtant il est courant de voir des enfants s’approprier les biens de leurs parents ( ou d’un de leur parent , ce qui fut le cas ! )

Ces chers bambins pour lesquels on ne compte plus les nuits blanches passées à leur chevet lorsqu’ils étaient malades, les privations endurées pour les vêtir ou pour assurer leur bien être et leur devenir, et pour qui bien souvent on a gâché son existence par devoir pour assumer la responsabilité d’avoir un jour engendré leur vie dans un moment de douce folie, sans forcément avoir eu envie de donner cette vie.

Certes,c’est le rôle des parents que d’élever leurs enfants, fussent ils désirés ou non , mais en retour ne pourrait ils pas espérer un brin d’amour, de gratitude de la part de leur progéniture ?.

…A 70 ans,à l’automne de ma vie,  le cœur trop rempli par ce qui devrait être de l’amour, mais qui n’est que de la haine envers mes enfants,j’écris ce récit qui ne sera peut être jamais lu, mais qui va me servir de déversoir pour libérer ce trop plein de rancœur et faire un peu de place pour de l’amour.

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                          LES ENFANTS MAUDITS

…Tout commençait mal en 1958 à mon retour de la guerre d’algérie.

Appelé sous les drapeaux pour 18 mois, je revins chez moi que 32 mois plus tard, et  assez démoralisé

Il fallait se réadapter ; ma moto avait disparue ( à la place box , était un immeuble en construction )mes quelques vêtements ne m’allaient plus !.

Bref ! il me fallait repartir a zéro. Ayant peu de chose, c’était assez simple.

Je retrouvais du travail comme technicien radio.

C’était le début de la télévision.

Il m’arrivait souvent de me rendre chez les particuliers pour exercer ma profession.

C’est ainsi que je fis la connaissance d’un couple assez mal assorti et qui avait trois enfants : deux placés en pension et une fille qui terminait ses études.

Celle ci  retint mon  attention, et je revins plusieurs fois pour l’inviter à sortir.

Une idylle naquit entre nous et elle ne tarda pas à devenir ma maîtresse.

Mais la mère qui ne le savait pas, avait des vues sur moi et fit tout pour m’attirer dans sa couche.

Elle était de cinq ans mon aînée .Elle se nomme Josette .B.

Un jour ou son mari était absent, elle me confia qu’elle  faisait chambre à part depuis de nombreuses années,et qu’elle était en instance de divorce ; ce faisant, elle ma fit découvrir sa chambre, m’asseoir sur son

.

son lit…

Le reste est assez simple a deviner…

C’était un piège dans lequel je suis tombé !.

Elle fut enceinte de mes oeuvres !!

Elle m’avait dit qu’il n’y avait pas de risques !.

… J’étais consterné !

A cette époque, il n’y avait pas de pilule, pas d’I.V.G….

Elle avait eu ce qu’elle voulait et le prétexte pour partir de chez elle ,

Car elle n’avait aucune situation.

J’appris plus tard que j’étais le second qu’elle avait piégé de la sorte, mais le premier était stérile ! Un certain Kuns !!

…Mis devant le fait accompli et ne sachant pas trop quoi faire, ne voulant pas me conduire en lâche, je me mis en quête d’un logement pour y vivre avec elle.

La fille qui n’aimait pas trop son père , suivit la mère.

Cette dernière ne se doutait pas qu’elle avait introduit le loup dans la bergerie.

Je continuais en cachette mon idylle avec sa fille que j’aimais.

Sans grand scrupule, sa mère lui avait appris que j’étais l’auteur de son état !.

Je dû me marier pour légaliser la naissance de l’enfant.

Mais !…mais !…ce sont des jumeaux qui naquirent.. !!

Catastrophe !! je n’étais pas préparé a cela, d’autant que j’espérais secrètement une fille !!.

Contre mauvaise fortune bon cœur, j’assumais du mieux que je pu !

Nous les avons prénommés : Michel et Daniel !.

J’étais loin de penser que ces enfants seraient un jour a l’origine de ma ruine.

…Le temps passa, jusqu’au jour ou la mère apprit que j’étais l’amant de sa fille.

Après une explication orageuse, elle mit cette dernière à la porte, et nous dûmes déménager pour nous en éloigner.

J’étais catastrophé car j’aimais sincèrement cette fille, mais je ne pouvais ni la suivre,ni divorcer tant que les jumeaux ne seraient majeurs et cela nous reportait assez loin ! car pour moi les enfants doivent vivre avec leurs parents, même si ceux ci  ne s’entendent pas !

C’est ma philosophie.

La vie nous sépara définitivement et jamais je ne la revit. Hélas !!.

A 18 ans les jumeaux voulurent vivre leur vie,  et souhaitèrent  rester dans la ville où nous habitions.

Ils avaient tous les deux un métier et terminaient leur apprentissage.

J’assurais leur gîte et leur couvert pendant un certain temps.

Ma femme et moi, nous nous transportions dans un autre département, car l’entreprise dans laquelle je travaillais venait de mettre la clé sous la porte, et j’avais retrouvé un emploi dans une autre région.

                                       LA MAISON

Après que j’aie repris des activités professionnelles,nous nous mîmes à la recherche d’un terrain pour y construire une maison.

Recherche qui aboutit un an plus tard.

C’était un endroit charmant avec des arbres habités par des oiseaux, et bordé par un petit ruisseau.

Bref !: un petit paradis Sur ce terrain , une ébauche de maison était commencée et le propriétaire c’était bien gardé de me dire qu’il vendait sa propriété à cause des nuisances d’un de ses voisins dont le terrain jouxtait le sien et sur lequel était érigé un abri en tôle qui servait de maison de week-end.

A l’époque ce voisin ne venait que les dimanches, fêtes et vacances.

Chez le notaire  nous achetions ce terrain.

Seul j’entrepris la construction de notre future demeure .

Cela me  pris une année !.

Je fis tout de mes mains ! cela représentait un travail gigantesque  !

Après ce temps nous pouvions emménager

Certes il restait pas mal de choses à terminer,mais nous pouvions y vivre convenablement.

J’éprouvais une immense satisfaction devant ce que j’avais accompli…

Nous habitâmes 12 ans dans cette demeure : une jolie maison avec un grand parc arboré.

Durant ces décennies, nombreuses furent les anicroches avec le voisin.

Mais nous supportions , car il n’était là que le W.E. lasamaine tout était bien calme.

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                               LE VOISIN.

Jusqu’au jour ou ce voisin qui avait été remercié par son entreprise, décida de venir habiter en permanence dans sa masure :Il n’en avait pas le droit car son terrain n’était pas constructible, mais comme le disait le maire de la commune auprès de qui je m’étais informé : «  on ne met pas un chien dehors », alors… !!!.

Les conflits devinrent insupportables : Sur son terrain il entreprit un élevage de poules , d’oies, de canards…il avait également plusieurs chiens !.

Tout ce petit monde était très bruyant et attirait des rats qu’il lançait sur notre propriété.

Pour notre malheur, notre maison était en limite du terrain !.

Il profita de cette situation pour installer  son poulailler contre la haie qui nous séparait (à trois mètres  de notre maison ).

Pour essayer de nous isoler de ce parasite, je construisis un mur sur toute la longueur du terrain ( 150 mètres )…rien n’y fit !.

  La jalousie l’animait et une nuit il s’introduisit dans notre propriété pour pulvériser mon jardin avec un désherbant : tout fut  détruit !.

Les nuisances grandissaient et les plaintes en gendarmerie restèrent sans effets !. Ces braves pandores ont d’autres chats à fouetter : Il est plus facile de piéger les automobilistes sur les routes que de s’occuper des problèmes de voisinage.

Pour éviter un drame, et la mort dans l’âme, je décidais de partir ailleurs !.

Mon épouse  se refusait à cette solution mais !!…

Notre choix se porta sur la région du Languedoc-Roussillon : Albi.       où nous louâmes un pavillon  en attendant mieux et pour pouvoir y transporter nos biens .

Nous trouvâmes un acquéreur pour notre maison et bien sûr , moi aussi je lui taisais les nuisances occasionnées par le voisin.

Le jour de la signature chez le notaire, une surprise  à laquelle je n’étais pas préparé m’attendait :Mon épouse demanda au notaire de bien vouloir rédiger deux chèques d’un égal montant : un pour elle et l’autre pour moi.

Les chèques étaient prêt ! Donc elle avait prémédité son coup avec le notaire.

Pourquoi avoir fait ça ?… Bien sûr aux yeux de la loi , la moitié de la maison lui appartient, mais elle n’a jamais engagé un centime dans cette maison , pas plus qu’elle ne m’a aidé à la construire .

En agissant ainsi elle me signifiait notre séparation .Je savais qu’elle était contre cette vente, mais de là à me faire ce coup !!. ?

…Dans l’étude, nous étions une dizaine de personnes ( le notaire, ses secrétaires, les acheteurs, leurs enfants et nous même ),et je ne voulais pas me montrer en spectacle, ni faire de scandale.

Bien que  cette demande ne fut pas légale, je donnais néanmoins mon accord au notaire.

Puis nous quittions l’étude ma femme et moi chacun dans notre voiture.

Je restais un peu sur place pour la remise des clé et  quelques explications  aux acheteurs.

Très en colère, pour me calmer, je passais deux jours chez Michel, puis je retournais dans notre location à Albi : ma femme ne s’y trouvait pas ! Le lendemain non plus !….Se cachait elle ? redoutant une explication qui aurait pu être très  orageuse ??.

De guerre lasse, après avoir loué une camionnette je récupérais quelques affaires et mes outils.

C’était facile : tout était encore dans les cartons !

Je mis un petit mot sur la table et je partis.

Je louais un studio et je m’y installais .De ce jour , jamais je ne revis cette femme .

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                             LA MALADIE.

Seul dans mon studio je méditais sur mon sort : rien de tout cela ne serait arrivé s’il n’y avait pas eu ce damné voisin.

De très mauvaises attention le concernant me traversaient la tête !.

Pour ne pas succomber à la tentation, je décidais de partir travailler pour le compte d’une O.N.G  qui installait des adductions d’eau en Afrique de l’ouest.

C’est un continent que je connaissais bien , car je m’y étais rendu à plusieurs reprises avec Michel pour y vendre des voitures.

Les autochtones y sont char mants !.

…Quelques mois passèrent et des problèmes de santé m’obligèrent a rentrer rapidement en France.

J’avais développé un cancer qu’il fallait rapidement opérer.

A l’hôpital où l’on ne donnait pas cher de peau ( trois mois disaient les docteurs ! )je reçus la visite de Daniel qui avait été informé par son frère de mon état de santé et la première chose qu’il me dit avant de s’enquérir de  mon état  c’est : «  Il faut que tu me fasses une procuration, afin que je puisse gérer ton ou tes comptes bancaires !!.»

Il est vrai que dans la situation où je me trouvais, et dont l’issue était incertaine , il m’était difficile de gérer les factures courantes : loyer,électricité ,assurances…etc.

Je fis venir un notaire et il rédigea cette procuration .Le notaire me mit en garde : Attention ! Cette procuration donne tous les droits  à votre fils sur votre patrimoine ! C’est un autre vous même ! Gardez vous !.

Il avait vu juste : de tous temps Daniel s’est montré mercantile ! J’aurais dû me méfier !

C’est un parasite sans ambition  vivant sur le dos des autres tel un acarien !voulant tout avec le moindre effort, et surtout ce qu’on les autres et qu’il n’a pas !.Il a dû hériter cette particularité de sa mère..

Petit déjà,il nous volait quelques sous la nuit dans les poches de nos vêtements, ou dans mon atelier, des petites choses qu’il pouvait échanger à l’école, ou encore volait des pièces dans les troncs d’églises aidé par son frère.

Le notaire avait raison !.

Ce qui intéressait Daniel était ce que je possédais !.

Il s’appropria d’abord ma voiture neuve en rédigeant un faux certificat de vente.

Je découvris cela en consultant mes relevés bancaires ou figurait  le montant du coût de la nouvelle  carte grise…. !

Ensuite , il déménagea mes affaires dont il vendit ou s’appropria une grande partie des meubles et entreposa le reste dans… un local chauffé  m’avait il dit !! ??.

Ah ! ah ! ..Je l’imagine , fouillant partout dans ce logement  à la recherche d’argent !!.. Pensant : < Où a t il pu le mettre ??> et de tout retour ner !

(Sa mère avait dû lui dire que je possédais un boite dans laquelle je mettais de l’argent.)

Se bâfrant ça et là des choses gourmandes qui traînaient ,s’empiffrant des crûs rares qui constituaient ma cave . Pensant : < Il n’en a plus besoin maintenant , le vieux !>…

J’avais un atelier d’électronique complet avec beaucoup d’outillage

et d’appareils, cela représentait énormément d’argent !.tout cela a été dilapidé !.

Michel vint me rendre visite également.

Nous avions en commun, un compte bancaire pour nos  <expéditions

en Afrique>. En général c’est moi qui l’alimentait, pour acheter les  les fournitures,les voitures ou les pièces.

Il y avait alors 40.000 Frs  nouveaux sur ce compte.

Il me dit :<je voudrais emprunter un peu d’argent sur « notre compte «

Je te le rendrai c’est promis !

A lui aussi je pensais pour faire confiance !

Il vida le compte et jamais ne rendit l’argent !.

…Finalement, je me rétablis, et lorsque neuf mois plus tard je sortais de l’hôpital, je n’avais plus rien !

De Michel plus de trace ! « notre compte «  vidé !.

Je réussi à retrouver trace de Daniel à Moulin ( Allier ) il exerce un métier de réparation(… !!) de ménager  à  Yzeure.

Pour éviter les problèmes de rencontre, par deux fois  je lui ai expédié des courriers qui sont restés sans réponse ( je voulais récupérer mes biens ! )

Il faut savoir qu’il n’y a pas de vol entre  descendant et ascendant, pas plus qu’entre époux.

Des S.M.S. sont restés muets et plus encore : Un jour je fus convoqué à la police, car il avait porté plainte contre moi pour harcèlement… !!

Le comble !.

J’ai expliqué à l’O.P.J ; ce qu’il en était ! il n’y a jamais eu de suite !.

… De bons petits enfants !

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                             LE DIVORCE.

Rétabli je décidais de m’installer en Lozère. Région que j’aime bien !.

Je voulais tirer un trait sur ce passé véreux, essayer d’oublier !

Je demandais ma retraite, ce qui me permet de vivre confortablement.

Par le biais d’Internet,  j’entrepris une relation épistolaire avec une femme Malgache.

Par deux fois  je me rendais sur cette île pour faire sa connaissance et nous décidâmes de nous marier, pour qu’elle puisse venir en France.

Elle est jeune et jolie.705_r_duction________jpg

Mais pour ce faire, il me fallait divorcer , ce qui ne fut pas chose facile, car mon <  ex >  avait disparue. Une enquête confirma cet état.

Finalement, cela me facilita les choses , car elle aurait pu obtenir une pension alimentaire.

N’ayant jamais voulu travailler, elle ne peut prétendre à une retraite et je me suis demandé comment peut elle vivre ?

Mais c’est son problème !

Ce n’est pas avec l’argent qu’elle m’a volé qu’elle pourra subsister longtemps, à moins bien sûr  d’avoir encore trouvé une nouvelle victime, comme moi jadis ??. Ce  n’est pas impossible , car malgré ses 75 ans, elle n’est pas très embarrassée par les scrupules….

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                            LE REMARIAGE.

Le divorce établi , je fis venir mon épouse en France.PICT0069

Maintenant, je suis enfin heureux et je coule des jours paisibles auprès de ma femme.

Je sais maintenant ce qu’est le bonheur de vivre aux cotés d’une personne qu’on aime !

Je n’avais jamais connu cela auparavant.

Si j’avais été plus jeune, nous aurions eu un enfant ( cette fois çi volontairement conçu ! )

Mais hélas, les opérations subies m’ont ôté cet espoir…quel malheur !.

Mais ?…. peut être est ce mieux ainsi ??nenuphar

Ce sera le regret de ma vie : ne pas avoir eu un enfant de l’amour, et avoir eu des enfants non désirés, volés !…

Aujourd’hui je reste persuadé que les enfants  non désirés , ne peuvent apporter de satisfaction.

Les enfants doivent se concevoir dans l’amour, dans la joie, dans le volontariat !

Les enfants ne se volent ! Les animaux eux même le savent ! Il n’y a que les humains qui font ça !

Si Dieu le veut , il me fera vivre longtemps pour que je puisse compenser ces années perdues……..

Voilà ! C’est tout.

Un jour peut être Daniel ou Michel, au hasard d’un surf sur internet

liront ils cette histoire qui est aussi la leur et pourront  ainsi méditer sur ce qu’il ont fait.

Le père des fils de Bance.jojo___cynthia

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